Bientôt la rentrée! Eh oui: dans mon académie de La Réunion, le calendrier scolaire est sensiblement différent de celui de la métropole. Avec l'approche de la rentrée, les bonnes résolutions se bousculent. Il y en a une qui me tient à coeur: veiller à moduler et contrôler l'intensité de ma voix en classe. Car s'il y a bien un piège dans lequel on tombe facilement, c'est celui de parler de plus en plus fort devant un auditoire pas forcément très attentif et motivé. C'est totalement contre-productif! Plus on parle fort, plus le niveau sonore ambiant monte. A l'inverse, je me souviens très bien d'une journée où j'étais aphone. Je suis allé au collège malgré tout assurer les 4h de cours en perspective. Ma voix ne répondait plus après à peine quelques minutes. Les élèves ont bien vu que je ne pouvais plus parler, sauf peut-être en chuchotant, sans faire vibrer mes cordes vocales. A ma grande surprise, les élèves ont alors adopté une attitude bienveillante à mon égard en restant particulièrement calmes, l'originalité de la situation aidant à rompre un peu la monotonie du quotidien de ces collégiens. C'est assez assez cocasse en effet: le prof a une extinction de voix! Certain élèves sont même allés jusqu'à "faire la police"!
J'ai évidemment expérimenté bien plus souvent la situation opposée: parler de plus en plus fort et assister impuissant à la dégradation progressive de l'attention et la concentration des élèves! Donc, c'est promis: cette fois, je vais essayer de tenir bon! Moduler ma voix sans jamais forcer la voix. Enfin, j'ai dit "essayer"...
J'ai évidemment expérimenté bien plus souvent la situation opposée: parler de plus en plus fort et assister impuissant à la dégradation progressive de l'attention et la concentration des élèves! Donc, c'est promis: cette fois, je vais essayer de tenir bon! Moduler ma voix sans jamais forcer la voix. Enfin, j'ai dit "essayer"...