Ca y est. La pré-rentrée des enseignants s'est déroulée hier: discours du Principal, accueil des nouveaux collègues, réunions pédagogiques, organisation de l'année... Dans son discours, le principal a insisté sur la notion d'évaluation formative, qu'il a opposé à l'évaluation sommative. Cette dernière selon lui, prend parfois des allures de punition et d'humiliation permanente pour des élèves en échec scolaire perpétuel. Ce qui n'est pas faux.
Car mettons nous à la place d'un enfant à qui on renvoie sans arrêt que ses productions "valent entre 00 et 05/20"... Il finira par penser que ce ne sont plus ses productions qui sont ainsi évaluées, mais sa personne elle-même. Car le plus souvent, un enfant ou un adolescent ne distingue pas un jugement que l'on attribue "à ce qu'il fait" et un jugement qu'on porte sur "ce qu'il est". Un élève qui accumule les "mauvaises notes" va tout naturellement finir par se décourager et se détourner de l'école qui lui renvoie une mauvaise image de lui-même. Pour en revenir à l'évaluation formative, elle nous est suggérée afin de mettre rapidement en place les PPRE - programmes personnalisés de réussite éducative - La loi du 23 avril 2005 prévoit dans son article 16 qu'«à tout moment de la scolarité obligatoire, lorsqu'il apparaît qu'un élève risque de ne pas maîtriser les connaissances et les compétences indispensables à la fin d'un cycle, le chef d'établissement propose aux parents ou au responsable légal de l'élève de mettre en place un programme personnalisé de réussite éducative». Après avoir mis ces PPRE en oeuvre en 6° l'an passé, une nouveauté de cette année 2007/08 dans notre collège, est la généralisation du dispositif à toutes les divisions de la 6° à la 3°.
L'évaluation formative doit nous inciter à identifier les connaissances devant faire l'objet d'un soutien avec un professeur dans le cadre d'heures dites "PPRE".
Car mettons nous à la place d'un enfant à qui on renvoie sans arrêt que ses productions "valent entre 00 et 05/20"... Il finira par penser que ce ne sont plus ses productions qui sont ainsi évaluées, mais sa personne elle-même. Car le plus souvent, un enfant ou un adolescent ne distingue pas un jugement que l'on attribue "à ce qu'il fait" et un jugement qu'on porte sur "ce qu'il est". Un élève qui accumule les "mauvaises notes" va tout naturellement finir par se décourager et se détourner de l'école qui lui renvoie une mauvaise image de lui-même. Pour en revenir à l'évaluation formative, elle nous est suggérée afin de mettre rapidement en place les PPRE - programmes personnalisés de réussite éducative - La loi du 23 avril 2005 prévoit dans son article 16 qu'«à tout moment de la scolarité obligatoire, lorsqu'il apparaît qu'un élève risque de ne pas maîtriser les connaissances et les compétences indispensables à la fin d'un cycle, le chef d'établissement propose aux parents ou au responsable légal de l'élève de mettre en place un programme personnalisé de réussite éducative». Après avoir mis ces PPRE en oeuvre en 6° l'an passé, une nouveauté de cette année 2007/08 dans notre collège, est la généralisation du dispositif à toutes les divisions de la 6° à la 3°.L'évaluation formative doit nous inciter à identifier les connaissances devant faire l'objet d'un soutien avec un professeur dans le cadre d'heures dites "PPRE".